
Il y a des phrases qui résonnent comme une révélation :
« Les personnes les plus résilientes ont souvent été les plus isolées au départ. »
Cette affirmation s’inscrit au cœur du livre « Parce que c’est possible ! »…, et en particulier du chemin parcouru par Laurence, personnage central du livre. Elle résume en peu de mots ce que l’on découvre, page après page : la résilience naît souvent de l’isolement.
Un isolement subi, pas choisi
Laurence est, au départ, seule. L’isolement qu’elle vit est social, affectif, relationnel… et parfois même intérieur. Peu de voix pour la comprendre, peu de bras pour la soutenir. Sa mère est absente, trop absente, plongée dans sa profession médicale… et, très souvent, quand Laurence est encore petite, elle passe de longues soirées seule, à l’hôpital, en attendant que sa mère soit libre. Alors… elle ne va pas rester à rien faire… alors… elle a tôt fait de trouver les salles où il y a des rangées de petits berceaux ! Et elle aide les infirmières à donner des biberons à ces enfants sans nom, sans nom parce que nés sous X … c’était comme cela à l’époque.
Mais c’est précisément dans cet espace de silence que germe la résilience. Ce mot qu’on emploie tant aujourd’hui prend ici toute sa densité. Laurence n’est pas née résiliente : elle le devient, à force d’endurance, de questionnements, de révoltes intimes, de refus.
Résilience et isolement : une relation fondatrice
Ce que le livre montre avec délicatesse, c’est que l’isolement est parfois le socle nécessaire à une transformation profonde. Laurence apprend à écouter, à observer, à sentir le monde d’une manière autre. Elle n’a pas le confort de l’aide extérieure : elle crée ses propres outils, ses propres issues, ses propres chemins.
Dans le chapitre « Se révolter », on découvre l’une des clés de cette métamorphose. Elle ne se contente pas de survivre dans le monde qui l’entoure. Elle dit non. Non, non à la fatalité. Et ce refus devient une affirmation : « Je suis capable. Même seule. »
De l’isolement à l’ouverture choisie
Peu à peu, Laurence s’ouvre aux autres. Mais cette ouverture est consciente, choisie, maîtrisée. Elle ne cherche plus à plaire, à correspondre, à quémander. Elle donne, et c’est tout. Sa relation au monde s’inverse : ce n’est plus elle qui quémande, c’est elle qui inspire.
Son passé d’isolement reste présent, comme un socle. Elle ne l’oublie pas, ne le renie pas. Au contraire, elle s’y appuie pour transmettre, comprendre, aider à son tour. Et c’est là que l’on voit la vraie portée du livre : Laurence devient le relais d’une parole universelle, celle de toutes celles et ceux qui, comme elle, ont connu la solitude et en ont tiré leur force, leur capacité à voir les autres, et un tendre la main pour aider, pour agir.
Un livre miroir pour les lecteurs en quête de sens
« Parce que c’est possible ! »… n’est pas seulement l’histoire d’un personnage. C’est un miroir tendu à chacun. À tous ceux qui se sont sentis seuls, incompris, perdus. Il dit : regarde, ce que tu vis aujourd’hui peut devenir ta force demain.
Le message est clair, humain, jamais prétentieux : la résilience née de l’isolement est l’une des plus solides, des plus nobles. Et elle est possible.
Oui, la solitude peut être une école.
Oui, la résilience et l’isolement sont parfois indissociables.
Oui, ceux qui ont avancé seuls savent un jour guider les autres.
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