

Combien d’élèves, d’adultes, ou même d’enseignants associent encore l’orthographe à la souffrance, aux dictées interminables, aux fautes sanctionnées en rouge ? Pourtant, il existe d’autres façons d’aborder les règles du français. En les transformant en récits, en images ou en fables, on leur redonne du sens, de la mémoire… et même un peu de plaisir.

Pourquoi les règles d’orthographe semblent si difficiles ?
L’orthographe française est réputée pour sa complexité. Les homophones créent des confusions (« c’est » et « s’est », « leur » et « leurs »), les accords deviennent un casse-tête (participe passé, pluriels), et les exceptions semblent innombrables.
La difficulté vient souvent du fait que ces règles sont présentées de manière sèche et abstraite. Résultat : elles ne s’ancrent pas dans la mémoire. Or, notre cerveau retient bien mieux une histoire qu’une consigne froide.

Quand une règle devient une fable
C’est précisément ce que proposent les Fables d’orthographe. Chaque règle est incarnée par des personnages, des situations, parfois drôles, parfois touchantes, toujours imagées. Quelques exemples…
- Pour expliquer la différence entre « c’est » et « s’est », la fable C’est comme ça met en scène deux formes semblables qui cherchent à exister chacune à leur manière. À travers un petit récit, la distinction devient claire !
- Dans Annie nie, on suit une héroïne prise au piège des doubles négations. Sa maladresse rend la leçon souriante : trop de « ne » et de « pas » peuvent faire perdre tout sens à la phrase.
- La fable Cancan illustre l’accord du pluriel avec humour : un groupe bruyant de canards jacasse, mais quand il ne reste qu’un seul « cancan », le pluriel s’envole aussitôt.
- Dans Dudule, un personnage naïf sert à montrer l’importance de l’accent ou d’une lettre oubliée : une petite erreur peut transformer complètement le sens d’un mot.
- Juste un peu rappelle, avec légèreté, qu’un adverbe mal placé peut troubler la clarté d’une phrase entière.
Ces petites histoires jouent le rôle de balises mnémotechniques : elles transforment une règle aride en anecdote souriante… et marquante.

Une pédagogie douce et efficace
Pourquoi cela fonctionne-t-il ?
Parce que la mémoire adore les images, les personnages, les émotions.
On retient mieux une morale amusante qu’un tableau de conjugaison.
Les fables d’orthographe ne sont pas seulement utiles aux élèves. Elles parlent aussi aux adultes qui veulent améliorer leur expression écrite. Elles apportent une légèreté bienvenue dans un domaine trop souvent perçu comme austère.
Dans les classes, dans les ateliers d’écriture, ou même à la maison, ces fables peuvent servir de support ludique. On peut :demander aux enfants d’inventer à leur tour une petite fable sur une difficulté rencontrée, les lire à voix haute pour en saisir le rythme, en tirer la morale pour fixer la règle,

Transformer l’effort en plaisir…
L’orthographe française ne changera pas : elle restera complexe et parfois déroutante. Mais notre façon de l’aborder, elle, peut changer. En choisissant d’apprendre par le sourire, l’image et la fable, on transforme l’effort en plaisir.
Les Fables d’orthographe le montrent bien : une règle expliquée par une histoire, c’est une règle que l’on retient

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