L'orthographe avec le sourire

Un mot qui s’écrit comme on l’entend, c’est simple.
Un mot qui s’écrit différemment, c’est gérable.
Mais un mot qui se prononce pareil tout en changeant de sens selon l’orthographe, ou d’orthographe selon le sens, là… on entre dans le royaume sournois des homophones !

Un chiffre ?
Dans les dictées scolaires, près d’une faute sur cinq est due à une confusion d’homophones.
Et dans les textes des adultes…hum !

Pas étonnant, quand on sait qu’un même son peut cacher quatre, cinq, parfois six écritures différentes, selon qu’il soit verbe conjugué, déterminant, pronom, ou simple caprice de la langue française.

Et pourtant… il est possible d’en rire.
Et même, d’en faire des fables. Des fables accompagnées par Piwitt, l’écureuil !


Des fables pour s’amuser… et se souvenir

Prenons par exemple Annie.
Ou plutôt, Annie nie.
Une brave fille que tout accuse… mais qui, inlassablement, nie.
Une leçon de persévérance grammaticale :

On lui dit : “Tu as menti !”
Elle répond : “Non. Annie nie.”

Et c’est tout le génie de cette fable : le jeu repose entièrement sur le verbe « nier », et sa conjugaison qui ressemble tant à un prénom qu’on ne sait plus si on parle d’une phrase ou d’une personne. Ni une, ni deux !

C’est, s’est, ça, sa ? Pas grave… c’est comme ça.

Autre exemple savoureux : « C’est comme ça ».
Un titre qui dit tout, avec cette résignation tendre qu’on ressent devant les bizarreries de l’orthographe.

La fable déroule les confusions habituelles entre : c’est, s’est, ça, sa

Mais ici, pas de ton professoral. Juste un personnage un peu distrait, un écureuil rêveur qui écrit comme il entend et qui répond, de manière désarmante :

« Je le dis comme ça, donc je l’écris comme ça. »

Pas faux. Mais pas juste non plus

Le cancan : bruit de basse-cour, leçon de haute confusion

Dans la fable « Cancan », ce ne sont plus les mots… mais les sons qui s’en mêlent.
Deux vieilles poules s’échinent à commenter la vie du poulailler. Tout le monde y passe. Et ce que l’on retient ?
C’est que la rumeur n’est qu’un bruit, souvent mal entendu, mal interprété, et donc mal écrit.

« Elle est partie, dit l’une. — Non, elle est partie ? répète l’autre.
— C’est ce que j’ai cru. — C’est bien ce que j’ai cru, moi aussi. »

Et au fil du cancan, les homophones se faufilent : cru, crue, crus

Une fatalité punitive ?

les fautes d’orthographe ne sont pas une fatalité, ni une punition.
Elles sont un terrain de jeu, où les mots dansent, glissent, se déguisent — et nous forcent, parfois, à réfléchir en souriant.

Et c’est bien là la force de ce petit livre :
Faire passer l’exigence grammaticale dans le plaisir du texte.
Faire rimer règle et rire,
Conjuguer l’erreur avec tendresse,
Et rappeler que l’orthographe peut même être aimée, si on la raconte bien.

Autres articles

À propos du livre les fables d’orthographe, deux fables et toute une série d’illustrations, et des avis de lecteurs

Mes livres…

Dans le site, vous pouvez lire le descriptif de tous mes livres insolites, ou les trouver directement dans Amazon :
Recettes et fables de nos terroirs
Le Maine-et-Loire insolite (réédition 2025)
Le Berry insolite
Les fables d’orthographe (réédition 2025)

Parce que c’est possible !
50 musées extraordinaires
les Deux-Sèvres insolites


Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *